Remonte sur la glace, affronte tes peurs et revis. [Jeremiah]

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Jeremiah & Eliana

✎ "Nous pouvons fuir mais tout ce que nous aimons le moins nous rattrape toujours. Des gens sont toujours là pour vous rappeler ce que vous désirez oublier et souvent ils ne choisissent pas les bons moments pour cela. Mais au fond, ça doit être ça que l'on appelle la vie. Des hauts, des bas. Des joies, des tristesses. Des gens qui vous soutiennent et d'autres qui vous enfoncent. Des gens qui donnent l'impression de vouloir vous enfoncer mais dont les actes, les blessures qu'ils vous causent, ont en réalité pour but de vous sortir de votre chagrin, de votre peur ou d'autre chose." © Miss_Cassie

Skinny.lOve

Vous êtes vous déjà sentis observés? Avez vous déjà eu cette impression d'être suivis alors qu'il n'y avait strictement rien? Vous êtes vous déjà retourné, en pensant voir quelqu'un mais il n'y avait personne? Etrange sentiment n'est-ce-pas? C'est mieux que de vous retourner de voir ce même visage, de ce même homme, qui ne cesse de vous suivre partout où que vous alliez. Je ne le connaissais pas et je flânais sur le bord de la piscine quand il m'avait abordée. On avait fait connaissance un peu. Il s'appellait Jeremiah. Sauf que tout ne s'arrêtait pas là. Non, il n'était pas devenu mon meilleur ami, mon confident ou que savais-je encore. Dés lors qu'il avait commencé à mentionner le patinage, je m'étais refermée comme une huître. C'était dommage, vraiment dommage. Car maintenant, j'allais plus être forcément très sympa avec lui alors qu'au premier abord, je l'avais réellement apprécié, le trouvant plutôt sympathique avec moi. Il cachait bien son jeu. J'avais quitté la piscine mais il m'avait suivis. Je m'étais d'abord dirigée vers ma chambre mais je savais qu'il ferait tout pour entrer et ne pas me lâcher. A chaque fois que je me retournais, il était derrière moi. J'avais décidé de faire le tour du bateau, pensant qu'il finirait bien par lâcher le morceau. Voyant qu'il me suivait toujours, je finis par m'arrêter, me retourner et demander assez sèchement:

-C'est pas vrai! Quand vas-tu me lâcher?! Je n'ai pas envie de parler de patinage avec toi! Le passé, c'est le passé! Pourquoi insister?

Je le tutoyai sans vraiment réaliser ce détail. Je ne comprenais pas ses motivations. Pourquoi voulait il absolument que nous parlions de patinage et pourquoi désirait il que je monte à nouveau sur la glace? Qu'est-ce-qu'il y gagnait? Rien. Il ne me connaissait même pas au fond! Ce que les journalistes montraient à la télé ne suffisait pas à ce que les gens me connaissent! Alors pourquoi?!

Invité

Je ne sais réellement pas ce qui me prenait tout à coup. Ce n’était qu’une femme parmi tant d’autres, aussi belle, aussi rafraîchissante, aussi femme qu’une autre. Elle patinait certes, elle pouvait être connue, qu’est-ce que ça me foutait à moi? Quelque chose m’avait piqué sans doute, j’étais complètement accro à cette femme et elle ignorait tout. J’avais pris sur moi de lui redonner la passion, sans en avoir les compétences. J’ignorais tout d’elle mise à part le fait qu’elle avait jadis sourit les patins aux pieds. Moi qui finissait la mienne, ne supportait pas de voir une autre personne mourir avant son heure. Et qui plus est, il y avait quelque chose dans sa manière de me répondre que je trouvais absolument irrésistible. Elle m’avait charmé sans même essayer de le faire, faut croire aussi que j’étais une cible facile. Je me contentais de la suivre, sans mot dire, sans m’interposai, le prochain qui parlerais ne serait pas moi et comme de fait;« C'est pas vrai! Quand vas-tu me lâcher?! Je n'ai pas envie de parler de patinage avec toi! Le passé, c'est le passé! Pourquoi insister? » Je fis mine d’être vexé, sans l’être. Ce n’était rien que je ne savais déjà.

« C’est beau, ne vous fâchez pas, nous ne sommes pas obligés de parler de patinage, il y a bien d’autres sujets plus intéressant je vous le concède. » Et pour ce qui était d’insister, c’était pourtant évident non?

« Vous vous demandez vraiment pourquoi j’insiste ou êtes-vous simplement modeste? » Je m’approchai d’elle, ne voulant plus crier, mais susurrer le reste.

« Peut-être que vous me plaisez, qui sais? Peut-être que j’aimerais avoir une réelle conversation avec vous? Peut-être aussi que c’est simplement l’ennui qui je cherche à éviter? Peut-être que tout ceci est une erreur, que nos chemins n’auraient jamais dû se croiser. Peut-être que je dors en ce moment et que ceci est un rêve, tout est possible. Tout ce que je sais c’est que je suis là et que vous y êtes aussi et que j’aimerais bien arrêter de vous poursuivre comme un voleur. » Mes yeux cherchaient déjà la suite, car tout ceci n’avait pas été pensé. Je baratinais pour la retenir le plus longtemps possible, pour ne pas qu’elle me file à nouveau entre les doigts. Nous nous trouvions juste devant l’endroit où je voulais l’amener. La décision fut rapide, peut-être un peu trop.

« Je ne demande qu’une chose, vous inviter à dîner. » Et pour la convaincre j’ajoutai un avantage. « Ensuite, je vous laisserez tranquille, je vous le jure. »

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Jeremiah & Eliana

✎ "Nous pouvons fuir mais tout ce que nous aimons le moins nous rattrape toujours. Des gens sont toujours là pour vous rappeler ce que vous désirez oublier et souvent ils ne choisissent pas les bons moments pour cela. Mais au fond, ça doit être ça que l'on appelle la vie. Des hauts, des bas. Des joies, des tristesses. Des gens qui vous soutiennent et d'autres qui vous enfoncent. Des gens qui donnent l'impression de vouloir vous enfoncer mais dont les actes, les blessures qu'ils vous causent, ont en réalité pour but de vous sortir de votre chagrin, de votre peur ou d'autre chose." © Miss_Cassie

Skinny.lOve

J'étais là, en face de cet inconnu et je commençais réellement à en avoir marre qu'il me poursuive. C'était pourquoi je lui avais posé toutes ces questions, espérant qu'avec ses réponses je pourrais le convaincre de me laisser une bonne fois pour toute tranquille. Il me répondit de ne pas me fâcher et avoua qu'il y avait d'autres sujets dont nous pouvions parler qui étaient surement plus intéressants que le patinage. Que je ne me fâche pas? Il y avait tout de même de quoi, vous ne trouvez pas? Il me demanda ensuite si je me posais réellement la question du pourquoi il insistait ou si j'étais tout bonnement modeste. Je ne comprenais pas le rapport entre ma question, son insistance et mon éventuelle modestie plus ou moins prononcée. Je lui répondis donc, toujours sèchement:

-Je ne vois pas le rapport avec ma modestie! Donc oui, je me demande vraiment pourquoi vous insistez!

J'avais repris le vouvoiement. L'ayant entendu le faire, je réalisai qu'une marque de respect devait malgré tout encore subsister entre nous. Il choisit cet instant pour se rapprocher de moi et me soumettre de nombreuses hypothèses. Peut-être que je lui plaisais? Ha ha, elle était bonne celle là! Il parla d'ennuis, d'erreur, de hasard et mentionna même les rêves avant de conclure qu'il savait uniquement une chose: que j'étais là, qu'il était présent également et qu'il voulait arrêter de me suivre comme un voleur. Je ne l'y forçai pas, loin de là. J'attendais même impatiemment qu'il cesse de le faire. Sans hésiter, je lui répondis du tac au tac:

-Premièrement, je ne vous force pas à me suivre ainsi. Deuxièmement, ça serait dommage que je vous plaise parce que je risquerais de briser votre petit coeur: je suis attirée par les femmes.

Je mentais bien sûr, vous vous en doutez bien. Enfin, je ne mentais qu'à moitié. J'étais attirée par les femmes, certes, mais pas seulement. Les hommes m'attiraient toujours plus et Jeremiah pourrait aisément faire partis de ceux qui me feraient cet effet. Je ne disais que la moitié de la vérité pour tenter de le faire me lâcher pour commencer puis aussi pour le plaisir de le remballer. Cela n'avait visiblement pas du beaucoup fonctionner puisqu'il m'apprit ne vouloir qu'une chose, m'inviter à dîner. Pardon? Je soupirai. Il rajouta, pour finir, qu'après ce dîner il me laisserait tranquille. Du chantage pour me convaincre? Un argument plutôt bon. Je soupirai une nouvelle fois en croisant les bras sur ma poitrine. Céder et accepter? Ou le supporter durant surement plus longtemps après un refus de ma part? Un dîner, c'était toujours moins long, n'est-ce-pas?

-D'accord. Je devrais tenir durant un dîner en votre compagnie. Quand? Ce soir? Demain?

Je n'avais même pas remarqué l'endroit où nous nous trouvions pour être franche.

Invité

« Je ne vois pas le rapport avec ma modestie! Donc oui, je me demande vraiment pourquoi vous insistez! » Je ne pus m’empêcher de sourire, de sa question elle prouvait déjà que j’avais eu raison sur son compte, elle était modeste et par le fait même complètement aveugle.

« De là réside toute la modestie, n’importe quelle femme avec un tel visage ne se poserais pas la moindre question si un homme voulait de sa compagnie. Vous voyez? » J’espérais vraiment qu’elle y voit un compliment et non une attaque, j’avais eu beaucoup de mal avec cette femme toute la journée, loué soit le jour ou je la comprendrai enfin. « Premièrement, je ne vous force pas à me suivre ainsi. Deuxièmement, ça serait dommage que je vous plaise parce que je risquerais de briser votre petit coeur: je suis attirée par les femmes. » Aoutch, deux coups en un, c’était pas mal pour une si petite femme. Je fis un pas en arrière. Bon tant pis, nous ne serons qu’amis, c’est bien aussi. Même si dans le genre amical, elle pourrait faire cent fois mieux, ce détail, elle n’avait pas à le savoir.

« Je n’aurais pas à le faire si vous ne me fuyiez pas, n’est-ce pas? Et puis autant pour moi, cela n’enlève rien à votre beauté et puis ça nous fait un point commun, j’aime aussi les femmes. » Évidemment, ça elle aurait pu le deviner elle-même. Peut-être qu’enfin elle comprendrait que je n’étais pas le coureur de femme qu’elle me jugeait être et que ma venue vers elle n’avait plus rapport avec une attirance quelqu’onc que je pouvait avoir pour elle, mais bien sur la profonde admiration que je vouais à sa carrière de patineuse. Dans un dernier effort je l’invitai à dîner, lui jurant qu’à la fin de celui-ci elle n’aurait plus à supporter ma compagnie. Une promesse était une promesse, et puis je n’avais pas que ça à faire de mes jours restants, courir après quelqu’un qui ne voulait pas de ma compagnie. « D'accord. Je devrais tenir durant un dîner en votre compagnie. Quand? Ce soir? Demain? » Je posai mes mains sur ses épaules pour l’obliger à regarder derrière elle. Nous y étions.

« Non, maintenant serait mieux. » Je lâchai mon emprise et lui tendis mon coude. « Allez, je ne vais pas vous manger. » J’attendis qu’elle s’accroche à mon bras pour continuer à avancer, je m’aimais bien ce soir, c’était rare que j’avais l ‘occasion de traiter en princesse une femme, je me l’interdisais pour tout dire. Mais maintenant que je savais qu’elle était homosexuelle et que je n’avais aucune chance je pouvais enfin être moi-même, sans avoir peur de stupides sentiments.

« Alors quels sujets sont encore permis? Déjà que vous me refusez le patinage. »

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Jeremiah & Eliana

✎ "Nous pouvons fuir mais tout ce que nous aimons le moins nous rattrape toujours. Des gens sont toujours là pour vous rappeler ce que vous désirez oublier et souvent ils ne choisissent pas les bons moments pour cela. Mais au fond, ça doit être ça que l'on appelle la vie. Des hauts, des bas. Des joies, des tristesses. Des gens qui vous soutiennent et d'autres qui vous enfoncent. Des gens qui donnent l'impression de vouloir vous enfoncer mais dont les actes, les blessures qu'ils vous causent, ont en réalité pour but de vous sortir de votre chagrin, de votre peur ou d'autre chose." © Miss_Cassie

Skinny.lOve

"De là réside toute la modestie, n’importe quelle femme avec un tel visage ne se poserais pas la moindre question si un homme voulait de sa compagnie. Vous voyez?" Oh non. Dites moi qu'il n'était pas en train d'essayer de me draguer là quand même? Je soupirai simplement en guise de réponse. Pourquoi m'attarder sur ce détail? Pour l'instant, il n'y avait aucune raison pour cela. Je décidai donc de le remballer en lui disant ensuite que je ne le forçais pas à me suivre, de un, et que de deux, je ne voudrais pas briser son coeur car j'étais lesbienne. "Je n’aurais pas à le faire si vous ne me fuyiez pas, n’est-ce pas? Et puis autant pour moi, cela n’enlève rien à votre beauté et puis ça nous fait un point commun, j’aime aussi les femmes.", me répondit il à cela après avoir fait un petit pas en arrière. Ok, il marquait un point. C'était vrai que si je ne fuyais pas, il n'aurait pas besoin de me suivre comme un petit chien. Mais en même temps, je le fuyais pour une bonne raison! Je ne pus m'empêcher de sourire doucement à sa remarque suivante, lorsqu'il m'apprit que nous avions tout deux un point commun. Je finis par lui répondre:

-Je ne vous fuirais pas si vous ne vous étiez pas montré insistant avec certain sujet.

Je souriais cependant toujours légèrement. Je n'avais plus eu tant que ça l'envie de le remballer, d'avoir le dernier mot. C'était juste une réponse pour répondre, en quelque sorte. Puis il m'avait invité à dîner, me jurant qu'après cette soirée il me laisserait tranquille et j'avais finis par accepter. Suite à cela, j'aurais au moins ma paix. Je lui demandai quand il voulait que nous y allions. Il me prit par les épaules pour me forcer à me retourner et à regarder derrière moi tout en m'informant que maintenant serait mieux. Je n'aurais donc pas le temps de me préparer psychologiquement à passer une soirée, ne serait-ce que pour un dîner, avec un homme, quel qu'il fut et quelle que fut notre relation? Visiblement: non. Il me tendit son coude avant que je ne puisse dire quoi que ce soit en m'indiquant il n'allait pas me manger. J'hésitai quelques instants avant de passer mon bras autour du sien. C'était une sensation vraiment étrange pour être franche avec vous. Les rapports avec les autres n'étaient plus ce qu'ils étaient et je devais me réhabituer, d'une certaine façon. Nous entrâmes ensuite dans le restaurant, alors qu'il me demandait dans le même temps quels sujets étaient permis puisque je lui refusais celui du patinage. Il voulait me faire me sentir coupable ou quoi?

-Si c'est un moyen de me faire me sentir coupable de refuser un sujet et ainsi donc pour me faire céder, c'est même pas la peine d'essayer. Ça ne marche pas avec moi.

J'avais simplement émis cette hypothèse car au final, je n'étais sûre de rien. Peut-être qu'il n'était pas du tout comme ça, genre un peu manipulateur. Je ne le connaissais pas, d'où l'émission d'une simple hypothèse. Je finis par reprendre:

-Pourquoi pas vous? Vous me connaissez, un tout petit peu certes, mais vous me connaissez. Moi je ne sais rien du tout de vous. Vos passions ou d'où vous venez. Ce genre de petites choses qui feront que j'en apprendrais plus sur vous sans pour autant aller dans l'intime.

Je souris, simplement. J'avais enfin fait un sourire franc et plus que léger.

Invité

« Je ne vous fuirais pas si vous ne vous étiez pas montré insistant avec certain sujet. » Je baissai la tête presque découragé. Visiblement elle n’aimait vraiment pas parler de son passé, je m’en rendais bien compte maintenant, sans problème. J’avais cru à sa timidité, j’avais cru comprendre qu’il ne fallait qu’insister au départ, mais ce n’était pas un jeu, elle me refusait ce sujet, j’allais m’adapter.

Nous étions fin près à nous diriger vers le restaurant. À ma surprise, elle ne me refusa pas son bras, faut croire que je m’étais habitué à ces remarques salés, ses répliques rapides et son regard intimidant, j’aimais bien cette nouvelle version. Je lui demandai, sans arrière pensée, ce de quoi nous pouvions parler puisque nous n’avions qu’effleuré encore le sport. « Si c'est un moyen de me faire me sentir coupable de refuser un sujet et ainsi donc pour me faire céder, c'est même pas la peine d'essayer. Ça ne marche pas avec moi. » Je ne pu retenir un rire cette fois, c’était trop beau.

« Je vous en pris, je saurai me contrôler. » J’en étais bien capable. Je lui concède, on est pas exactement partie du bon pied elle et moi, mais je comptais bien faire un effort pour remonter dans son estime… je ne sais pourquoi j’y tenais, mais c’était la seule à encore me résister, j’avais toujours aimé les défis. J’attendais cependant toujours la liste des choses que nous pouvions aborder tous les deux, je voulais être certain que cette fois je n’allais pas faire d’erreur. « Pourquoi pas vous? Vous me connaissez, un tout petit peu certes, mais vous me connaissez. Moi je ne sais rien du tout de vous. Vos passions ou d'où vous venez. Ce genre de petites choses qui feront que j'en apprendrais plus sur vous sans pour autant aller dans l'intime. » Tout cela était suivis d’un de ces plus beaux sourires. Je souris à mon tours, venais-je d’être pris à mon propre piège? On dirait bien que oui, mais je n’allais pas tardé à lui renvoyer l’ascenseur.

« Pourquoi pas moi? Je pourrais vous citer une tonne de bonnes raisons, la première, selon moi, serait certainement la banalité de ma vie. D’hier à aujourd’hui, ses mains n’auront jamais rien fait d’extraordinaire, croyez moi sur parole. » Je n’avais même pas remarqué que nous étions déjà entré dans le restaurant, ce n’était pas le gros luxe, mais il y avait la carte. « Pour deux? » J’hochai la tête positivement en regardant notre interlocuteur. Ce saisissant de deux menus il nous mima de le suivre, ce que je fis, l’entraînant avec moi. Le placeur partie, nous laissant seuls dans un coin isolé du restaurant, la salle était quasiment vide, il était sans doute trop tôt ou bien trop tard pour dîner, je ne sais. En grand gentlemen que je me découvrais ce soir je lui tiré sa chaise puis allai m’asseoir en face d’elle. C’était étrange de me retrouver devant elle ainsi, c’était plutôt intime et le silence de la pièce me glaçais déjà le sang. Peut-être que ceci n’était pas une très bonne idée après tout?

« Pour répondre à votre question, je dirais que ma passion c’est de ne pas en avoir. Je fuis l’amour comme la peste et très franchement je crois que si j’avais à quitter cette Terre demain matin, personne ne me regretterais. Et je crois que ça me va, ainsi. » Je ne croyais pas en fait, je savais. Il n’y avait pas de plus grande horreur sur cette terre que l’amour et les sentiments, c’était la plus grosse perte de temps, d’argent et d’énergie qui existe.

« Sinon je viens de quelque part. Et vous? Quels sont vos passions, je veux dire celles qui on suivit la-chose-qu’on-ne-doit-pas-nommer? » J’avouais que là, je la taquinais un peu, mais c’était pour son bien, Enfin, je crois.

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Jeremiah & Eliana

✎ "Nous pouvons fuir mais tout ce que nous aimons le moins nous rattrape toujours. Des gens sont toujours là pour vous rappeler ce que vous désirez oublier et souvent ils ne choisissent pas les bons moments pour cela. Mais au fond, ça doit être ça que l'on appelle la vie. Des hauts, des bas. Des joies, des tristesses. Des gens qui vous soutiennent et d'autres qui vous enfoncent. Des gens qui donnent l'impression de vouloir vous enfoncer mais dont les actes, les blessures qu'ils vous causent, ont en réalité pour but de vous sortir de votre chagrin, de votre peur ou d'autre chose." © Miss_Cassie

Skinny.lOve

"Je vous en pris, je saurai me contrôler.", dit il après avoir rit à ma remarque. Hum, permettez moi d'en douter. Je finis par enfin répondre à sa question. Alors, quels sujets étaient permis? Lui, évidemment. Il pouvait me dire ce qu'il désirait sur sa propre personne et sur sa propre personnalité. Et puis, je devais bien avouer que j'étais intriguée par qui il était. Il s'était comporté de manière étrange envers moi et je me demandais bien ce qui pouvait le motiver à m'avoir suivis ainsi etc... Or, comment le découvrir autrement qu'en en apprenant plus sur qui il était? Mais chut, ne lui dites pas. Il prendrait très certainement la grosse tête d'après ce que j'avais déjà pu comprendre de lui. Il me donna des raisons sur le pourquoi ne pas parler de lui. Je souris doucement. Il marquait surement un nouveau point. Il n'avait peut-être pas grand chose à dire sur lui. J'allais lui répondre qu'une vie peut paraître banale à celui qui la vie mais que ça ne veut pas forcément dire que c'est le cas cependant nous arrivions à ce moment là près du placeur du restaurant. Ce dernier demanda si c'était pour deux, ce à quoi Jeremiah répondit positivement puis il nous conduisit à notre table. Surprise! Le jeune homme me tira la chaise. Oh oui, ça pour être une surprise c'était une surprise. Et s'en était presque gênant qu'il soit autant gentleman. Cependant, je n'allais pas trop me plaindre non plus, ça serait mal vue. Après tout, Jeremiah faisait beaucoup d'efforts malgré que je l'avais remballé à plusieurs reprises. Alors je le remerciai simplement:

-Merci., avec un sourire.

"Pour répondre à votre question, je dirais que ma passion c’est de ne pas en avoir. Je fuis l’amour comme la peste et très franchement je crois que si j’avais à quitter cette Terre demain matin, personne ne me regretterais. Et je crois que ça me va, ainsi." Il était assis en face de moi et je le regardais. Était il possible que quelqu'un soit tellement contre l'amour que ce qu'il montrait? Devais-je lui demander s'il pensait vraiment ce qu'il disait? J'avais peur d'aborder un sujet un peu brûlant et qui était plutôt du genre à éviter. Je dis donc pour rester neutre sans trop rentrer dans les détails ou l'intime:

-Vous savez, on compte tous pour quelqu'un...

"Sinon je viens de quelque part. Et vous? Quels sont vos passions, je veux dire celles qui on suivit la-chose-qu’on-ne-doit-pas-nommer?" Il me retournait la question. Il venait de quelque part? Waouh. Ça allait drôlement m'avancer dis donc! Je souris doucement à la façon dont il nomma le patinage. Je pris le menu pour commencer à choisir doucement ce que j'allais prendre. Puis je répondis:

-Je viens de Montreal. Et les passions qui ont suivis je dirais... Je dirais que c'est l'écriture...

Je reposai la carte sur la table et le regardai. Je regrettais un peu d'avoir mentis sur mon orientation sexuelle et je décidai de m'excuser. Cet acte ne voulait pas encore dire que j'allais devenir sa meilleure amie, évidement, mais c'était déjà un plutôt bon début non?

-Ecoutez... Je m'excuse d'avoir été un peu méchante avec vous depuis tout à l'heure et je m'excuse aussi d'avoir peut-être légèrement mentis sur un point...

Je grimaçai. Peut-être allait il à présent me planter là, me laisser toute seule. Pour une fois, ça n'était pas le but recherché en plus.

Invité

« Vous savez, on compte tous pour quelqu'un... » Si elle essayait de s’en convaincre elle-même, ok, mais pour moi c’était bien clair. Personne ne comptait pour moi, alors personne ne me rendait la pareil, ni mes parents, ni les autres.

« Pas moi, mais comme je vous dis, pour moi c’est l’idéal. » Je baissai les yeux sur la table, souhaitant clore le sujet ainsi, espérant qu’elle ne soit pas trop curieuse, quelque chose me disait qu’elle ne l’était pas vraiment, sinon pourquoi fuir? Je me saisi du menu, commençant à lire tout en l’écoutant me dévoiler quelques informations. « Je viens de Montréal. Et les passions qui ont suivis je dirais... Je dirais que c'est l'écriture... »

« Vraiment? Ça m’a toujours fasciné cette capacité de communication, malgré la distance et nos lieux de natalité nous arrivons à se comprendre… » Je secouai la tête, se genre de philosophie n’intéressais personne, vraiment. « Vous écrivez pour le plaisir ou vous comptez en faire un métier? » Je revenais en terrain glissant, même nous n’aurons pas à nous étendre sur le métier qui remplacera peut-être son ancien. Je pouvais voir le serveur nous regarder au loin, puisque nous étions seuls, sans doute qu’il attendait pour nous servir, ne trouvant rien de mieux que d’espionner. Je n’aimais pas l’attention, je ne l’avais jamais aimé. « Écoutez... Je m'excuse d'avoir été un peu méchante avec vous depuis tout à l'heure et je m'excuse aussi d'avoir peut-être légèrement mentis sur un point... »

« Je vous en prie ne vous… » Je fus déconcentré par l’homme qui nous accostait. Il regarda mademoiselle d’abord, la questionnant sur ce qu’elle prendrait à boire. Je paniquais légèrement, si je ne commandais pas d’alcool, allait-elle me trouver étrange? Mais je ne devais pas, pour ma santé et pour éviter tout incident, ce poison m’était hors de portée.

« Simplement de l’eau, merci. » Je le dis le plus rapidement possible, pour qu’il l’entende, mais qu’elle n’y porte pas attention. Le serveur nous quitta, un silence le remplaçant. J’en revint là ou elle avait terminé, pour combler le malaise.

« C’est indiscret de demander sur quoi vous m’avez mentis? » Je repris le menu en main, sans vraiment y porter attention. « Oh et puis je viens d’Australie, Sydney. »

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Jeremiah & Eliana

✎ "Nous pouvons fuir mais tout ce que nous aimons le moins nous rattrape toujours. Des gens sont toujours là pour vous rappeler ce que vous désirez oublier et souvent ils ne choisissent pas les bons moments pour cela. Mais au fond, ça doit être ça que l'on appelle la vie. Des hauts, des bas. Des joies, des tristesses. Des gens qui vous soutiennent et d'autres qui vous enfoncent. Des gens qui donnent l'impression de vouloir vous enfoncer mais dont les actes, les blessures qu'ils vous causent, ont en réalité pour but de vous sortir de votre chagrin, de votre peur ou d'autre chose." © Miss_Cassie

Skinny.lOve

"Pas moi, mais comme je vous dis, pour moi c’est l’idéal." Je le vis ensuite baisser les yeux. Non, j'avais du mal à croire que c'était l'idéal pour lui. Je devais également avouer que j'aurais aimé en savoir plus mais on m'avait toujours appris que la curiosité était un vilain défaut et ayant moi même refuser d'aborder un sujet particulier qu'était le patinage, je n'avais pas réellement le droit de lui poser des questions. Ainsi donc, je laissais sa phrase dans le vide. Je n'allais pas insister. Il avait sans doute ses raisons et ça ne devait aucunement regarder l'étrangère que j'étais pour lui. "Vraiment? Ça m’a toujours fasciné cette capacité de communication, malgré la distance et nos lieux de natalité nous arrivons à se comprendre…" Je souris à cette remarque. Il n'avait pas tort. Mais au fond, heureusement qu'on nous apprenait des langues étrangères à l'école, ça aidait bien. Et heureusement également que les êtres humains n'étaient pas tous de sombres idiots. Parfois, il suffit de regards et de gestes pour se comprendre, même si nous ne parlons pas la même langue. Au final, c'était peut-être ça la magie de la planète Bleue: cette capacité à se comprendre sans se parler. J'étais un peu partis dans mes pensées suite à sa phrase légèrement philosophique mais il m'en sortit bien rapidement en me demandant si j'écrivais pour le plaisir ou si je comptais en faire mon métier. C'était une très bonne question à laquelle j'hésitai avant de répondre:

-J'écris pour ne pas sombrer... Ni pour en faire mon métier, ni par pur plaisir. J'écris plutôt par besoin. Je suppose que j'aime ça aussi, sinon je n'en aurais pas besoin mais c'est avant tout pour ne pas sombrer. Je crois qu'en fait, au départ ça avait ça pour but mais que maintenant, j'y prends un tant soit peu du plaisir... C'est difficile à dire en vérité. Je suis décidément très compliquée, je suis désolée.

Je m'excusai. Oui, je m'excusai. Pour la bonne et simple raison qu'il ne devait pas me comprendre, que je devais parler un véritable charabia et ça devait être un minimum déconcertant. Moi même je ne savais plus trop ce que j'avais voulu expliquer au départ, je crois que je m'étais quelque peu embrouillée. J'avais l'habitude de parler en public, avant l'accident pourtant. A croire que j'avais du la perdre en une année, au point de m'embrouiller même devant une seule personne, inconnue ou non... Je m'excusai ensuite pour avoir été méchante et pour avoir mentis. Il allait me dire quelque chose mais sa phrase fut interrompue par le serveur qui venait prendre nos commandes. Je commandai un passõa, un alcool qui n'était pas fort du tout. Ce serait sans doute la seule boisson alcoolisée que je boirais du dîner d'ailleurs. J'évitais le plus possible de boire de l'alcool car ça ne me faisait pas toujours du bien. J'avais tendance à faire des choses que je regrettais le lendemain. Il n'y avait rien qu'à prendre Jeffrey en exemple, ça prouvait bien tout ce que j'avançais. Jeremiah quant à lui commanda de l'eau. Tiens, c'était étrange ça. Bah, il devait sans doute avoir une bonne raison. Peut-être ne supportait il pas l'alcool, cela arrivait après tout. Puis le serveur repartis et le jeune homme assis en face de moi me demanda si c'était indiscret de justement me demander sur quoi je lui avais mentis. Il m'informa ensuite qu'il venait de Sydney, en Australie. J'y avais déjà été, pour une compétition. L'Australie était véritablement un pays magnifique.

-Sydney est une très belle ville et l'Australie un beau pays. J'y ai été, une fois. Il y a... quelques années. Le patinage m'a permis de voir plusieurs grandes villes à travers le monde...

Je souris doucement. La nostalgie avait toujours sa place en moi, ce qui était assez normal à mon humble avis. Je lui expliquai ensuite sur quoi je lui avais mentis:

-Je ne suis pas vraiment lesbienne... En vérité, je suis bi-sexuelle mais je suis malgré tout plus attirée par les hommes que les femmes...

Je laissai définitivement le menu de côté et décidai de lui demander quelque chose d'autre:

-Vous faisiez quoi à Sydney? Je veux dire, comme travail.

Invité

«J'écris pour ne pas sombrer... Ni pour en faire mon métier, ni par pur plaisir. J'écris plutôt par besoin. Je suppose que j'aime ça aussi, sinon je n'en aurais pas besoin mais c'est avant tout pour ne pas sombrer. Je crois qu'en fait, au départ ça avait ça pour but mais que maintenant, j'y prends un tant soit peu du plaisir... C'est difficile à dire en vérité. Je suis décidément très compliquée, je suis désolée.» Sa dernière remarque me fit sourire, car c’était justement ce que j’allais en dire. Je n’avais rien compris. Du terme ‘’ sombrer’’ à ‘’besoin’’, puis ‘’plaisir’’. En si peu de phrase, elle avait réussie à se contredire quatre fois, mais les conclusions restaient les mêmes. Elle écrivait, elle aimait le faire, mais elle avait commencé par besoin et non par loisir. J’assumais que tout ceci était synonyme de patinage et que sans doute elle regrettait d’avoir laissé les mots glisser. Alors je me tus, ne dis rien pour ne pas compromettre ce qui s’annonçait être une belle discussion. J’avais beau ne pas être une lumière je savais quand il valait mieux se taire et j’avais reçu son message cinq sur cinq. «Sydney est une très belle ville et l'Australie un beau pays. J'y ai été, une fois. Il y a... quelques années. Le patinage m'a permis de voir plusieurs grandes villes à travers le monde...» Je le pris comme un compliment personnel, patriotique comme j’étais. Je n’avais jamais rêvé de voyage, de destination, et ce depuis tout jeune. J’aimais l’Australie et j’avais l’intention d’y passer le restant de mes jours… du moins je l’avais déjà fait.

«Quelle est la ville que vous avez préféré? Interdiction de choisir une canadienne évidemment.» Je n’y serai sans doute jamais allé, je n’étais jamais sortie de mon chez moi, avant ce paquebot. Elle m’avoua avoir mentis, je l’interrogeai sur le mensonge, mais pas sur le motif. «Je ne suis pas vraiment lesbienne... En vérité, je suis bi-sexuelle mais je suis malgré tout plus attirée par les hommes que les femmes...» J’arquai les sourcils.

«Oh.» Laissais-je échappai prématurément au reste. «Je ne… ce n’était pas pour ça que je… vous savez que?... Pourquoi me le dites-vous maintenant?» C’était curieux et je ne savais pas pourquoi elle avait senti le besoin de me mentir d’abord, mais surtout de rectifier ensuite. Quelle importance cela pouvait-il avoir?

«Je veux dire… je sais qu’une femme comme vous n’est certainement pas venue seule sur ce bateau, je n’insinuais rien par mes compliments, vous me voyez confus.» Je n’arrivais même plus à parler normalement… pourquoi la vouvoyais-je donc? Si je n’avais pas perdu tous mes sens je me serais sans doute rendu compte que le manège durait depuis le départ. «Vous faisiez quoi à Sydney? Je veux dire, comme travail.» Question piège? Comment pouvait-elle savoir que c’était exactement la bonne question à me poser si on voulait tout savoir sur moi?

« Si vous voulez toute la vérité, et franchement je n’ai rien à cacher.» Enfin, sur ce sujet. « Je n’ai pas travaillé un seul jour depuis que je suis né… Mes parents n’ont jamais insisté pour que j’aie à l’université, encore moins pour que je fasse quelque chose de mes jours. Alors, j’ai été un bon garçon, puis je n’ai fait que flâner. Et puis ça n’a pas d’importance de toutes façons…» Oui, parce que je ne pouvais rien y changer. J’allais mourir avant d’avoir accompli quoi que ce soit, mais je pouvais essayer de changer la vie des autres aux dépends de la mienne… j’allais essayer. J’allais me battre pour la survie des autres, mais mon combat à moi était déjà perdu. Le serveur revint à notre table, deux verres sur un plateau. Je pris mon eau entre mes doigts et levai le verre à la hauteur de mes yeux, alors que l’homme reprenait sa place.

«Portons donc un ‘’toast’’ à l’avenir, puisque le reste est complètement hors de notre contrôle.» C’était assez ironique comme parole, mais cela ne paraîtrait étrange que pour moi.

Invité

Jeremiah & Eliana

✎ "Nous pouvons fuir mais tout ce que nous aimons le moins nous rattrape toujours. Des gens sont toujours là pour vous rappeler ce que vous désirez oublier et souvent ils ne choisissent pas les bons moments pour cela. Mais au fond, ça doit être ça que l'on appelle la vie. Des hauts, des bas. Des joies, des tristesses. Des gens qui vous soutiennent et d'autres qui vous enfoncent. Des gens qui donnent l'impression de vouloir vous enfoncer mais dont les actes, les blessures qu'ils vous causent, ont en réalité pour but de vous sortir de votre chagrin, de votre peur ou d'autre chose." © Miss_Cassie

Skinny.lOve

Suite à mon embrouillage lorsque j'essayai d'expliquer au jeune homme pourquoi j'écrivais, dans quel but je faisais cela, il garda le silence. Il avait sans aucun doute du comprendre que tout ceci avait un rapport avec le patinage et sans doute également ne voulait il pas gâcher notre discussion qui était enfin correcte et calme entre nous deux. "Quelle est la ville que vous avez préféré? Interdiction de choisir une canadienne évidemment.", me demanda t-il après que je l'eus informé du fait que j'avais vu pas mal de grandes villes grâce aux compétitions de patinage. C'était une question piège, vraiment. Paris? Sydney? New-York? Laissant mon regard vaguer autour de nous et venir se déposer sur mes mains qui jonchaient la table, je réfléchissais à ce que j'allais pouvoir répondre. Quelle pouvait elle bien être ma ville favorite? Je finis par relever mes yeux vers lui quand je pensais enfin avoir trouvé une réponse convenable.

-Je dirais que je n'en ai pas. Chacune des villes que j'ai eu la chance de visiter possède des atouts majeurs faisant d'elles des villes incontournables et superbes. New-York est magnifique la nuit, illuminée. Paris possède des monuments sublimes. Sydney a ce charme naturel et accueillant.

Je souris alors. Je lui appris ensuite sur quoi je lui avais mentis, à savoir mon orientation sexuelle. "Oh.Je ne… ce n’était pas pour ça que je… vous savez que?... Pourquoi me le dites-vous maintenant?" me répondit il en premier, me posant dans le même temps une question, avant d'ajouter également autre chose, de plutôt flatteur: "Je veux dire… je sais qu’une femme comme vous n’est certainement pas venue seule sur ce bateau, je n’insinuais rien par mes compliments, vous me voyez confus." Je souris doucement avant de détourner les yeux un instant. Je lâchai un soupire avant de regarder à nouveau le jeune brun pour lui répondre:

-Je suis venue seule sur ce bateau justement... Et disons qu'au départ je vous ai mentis parce que je pensais que vous étiez un de ces types un peu lourds. Mais on dirait que je me suis trompée... Et c'est surement pour cela que j'ai sentis ce besoin de rectifier et de vous dire la vérité à mon sujet.

Je lui demandai ensuite ce qu'il faisait comme travail à Sydney avant d'arriver sur ce bateau. Il me répondit qu'il n'avait jamais travaillé, que ses parents ne l'avaient jamais poussé à aller à l'université etc... J'allais répliquer quelque chose mais je du le remettre à plus tard lorsque le serveur nous apporta nos boissons. Jeremiah leva son verre et porta un toast. Je souris et levai à mon tour mon verre:

-Toast à l'avenir puisque le reste est hors de contrôle.

J'avais repris ses mots de façon tout à fait volontaire puis j'avais bu une gorgée de mon verre avant d'enfin pouvoir poser ma question de quelques instants auparavant:

-Que font tes parents dans la vie?

C'était simplement dans le but d'en apprendre un peu plus sur le jeune homme. Si déjà nous étions là tout les deux, autant apprendre à se connaitre un minimum non? Surtout que la soirée ne faisait que commencer.

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